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Les entreprises que tout le monde veut revendre… mais que personne ne veut racheter



Bienvenue dans le cimetière des affaires que personne ne veut toucher, même avec une perche de dix mètres. Ces business, qui paraissent juteux sur le papier, se transforment vite en cauchemar une fois entre les mains d’un repreneur. Voici un tour d’horizon de ces entreprises considérées comme des “patates chaudes”.


  1. Les franchises en déclin

    Certaines enseignes ont connu leurs heures de gloire avant de sombrer lentement. Trop de redevances, des marges rabotées, une image vieillissante… Reprendre une franchise peut vite devenir un boulet financier plutôt qu’une opportunité en or.

    Exemple : la chaîne de pressing 5àSec, qui a multiplié les fermetures et liquidations ces dernières années faute de repreneurs prêts à supporter le modèle économique.


  2. Les business ultra-dépendants d’un seul client

    Une boîte qui tire 80 % de son chiffre d’affaires d’un seul client, c’est une bombe à retardement. Le jour où le client part, l’entreprise s’effondre comme un château de cartes.

    Exemple : certaines agences de sous-traitance industrielle qui dépendaient uniquement d’un contrat avec un grand donneur d’ordre, comme les sous-traitants d’Airbus ou Renault, et qui ont fait faillite lorsque ces groupes ont réduit leur carnet de commandes.


  3. Les entreprises “bricolées” par leur fondateur

    Ces entreprises où tout repose sur les compétences (ou l’improvisation) du fondateur. Aucun process clair, tout est dans sa tête… et dès qu’il s’en va, c’est la panique générale.

    Exemple : les business Amazon KDP basé sur de la fiction où le cédant est aussi l'auteur. Son talent d'auteur et son imagination sont sa force, mais sont difficiles à transmettre


  4. Les business aux modèles économiques dépassés

    Certains secteurs ont été laminés par la digitalisation, les nouvelles habitudes de consommation ou des changements réglementaires. Ceux qui persistent ressemblent plus à des vestiges du passé qu’à des opportunités viables.

    Exemple : les vidéoclubs, comme Vidéo Futur, qui ont disparu face à la montée du streaming. Certains petits commerces, comme les boutiques de presse et de tabac en difficulté, peinent aussi à trouver des repreneurs


  5. Les entreprises plombées par des dettes cachées

    Un passif trop lourd, des dettes maquillées… Certains vendeurs savent très bien enjoliver la mariée pour cacher une situation financière désastreuse. Le repreneur naïf se retrouve à devoir écoper un navire en train de couler.

    Exemple : plusieurs chaînes de restaurants franchisés, comme Courtepaille, ont été revendues à plusieurs reprises avant d’être placées en redressement judiciaire à cause d’un endettement trop élevé.


  6. Les business saisonniers ultra-risqués

    Des entreprises qui explosent trois mois par an et végètent le reste du temps. Mauvaise surprise pour le repreneur qui réalise que l’hiver est long… très long.

    Exemple : les stations de ski indépendantes qui peinent à attirer des acheteurs à cause du changement climatique et de la baisse de l’enneigement, rendant leur rentabilité de plus en plus incertaine.


Moralité ? Si une entreprise est à vendre depuis longtemps, c’est rarement un hasard. À méditer avant de signer un chèque.


 
 
 

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